mardi 4 février 2014

Cap Vert, Ile de Sal, Palmeira


Pour le fun, quelques animations de notre navigation pour le Cap vert... le soleil, la houle....




Les formalités d’entrée au Cap Vert ne peuvent pas être effectuées sur toutes les îles de l’archipel. Nous avions donc repéré le petit port de Palmeira pour les faire ainsi qu’à la ville voisine d’Espargos où se trouve l’aéroport.


Nous avons donc convenu qu’à partir de là, pour notre séjour au Cap Vert, nous naviguerions le long des « Barlaventes », les îles au vent, sur une grosse semaine.


Comme d’habitude après les traversées de plusieurs jours, nous étions bien heureux d’arriver au mouillage. Il faisait doux et nous savions qu’à nouveau nous allions goûter au dépaysement de l’Ailleurs.




Assez vite, nous avons descendu l’annexe pour nous rendre à la police à Palmeira puis en taxi collectif à l’Aéroport. Alors ici au Cap Vert, la majorité des gens prennent le taxi collectif, l’« Aluguer ». Il s’agit souvent de combi Toyota pouvant accueillir une douzaine de passagers. Les tarifs sont modestes : 500 escudos pour nous quatre pour aller à l’aéroport à 7km soit 5 euros. D’ailleurs, on a pu payer en euros et l’appoint nous a été fait en escudos.



A l’aéroport, il a fallu un peu patienter et on avait l’impression qu’ils n’avaient jamais fait ce type de formalités pour les touristes arrivant en voilier alors que désormais cela semble assez courant. Profitant du lieu, nous avons retiré de la monnaie locale. Et nous nous sommes également procuré une nouvelle carte SIM 3G pour 890  Escudos (8€). A ce prix vous avez 3Giga valables 30 jours sans engagement, bien pratique pour les voyageurs tel que nous, leur réseau mobile étant vraiment bien desservi, l’investissement est vite amorti ! Nous sommes repartis vers Palmeira pour flâner dans le village et laisser filer le temps pour le reste de la journée.






D’emblée on s’est senti à l’aise et dans une ambiance tranquille et sereine. Palmeira est vraiment petit et on y sent un certain dénuement. Village coincé entre les réservoirs géants de Texaco et le port de pêche, on sent la vie s’écouler au ralenti. Enfin, la vie s’écoule différemment de notre rythme à nous devrais-je corriger !







Le soir, nous sommes allés manger à la Cantinha d’un italien installé ici depuis peu. Si le vin portugais était succulent, les plats nous ont un peu déçus. Nous avons un peu bavardé avec un jeune sénégalais qui passe sa vie sur les voiliers, à voyager, avec beaucoup d’expérience et d’humilité. Il y a de nombreux sénégalais au Cap Vert. Et aussi pas mal de chinois qui ont ouvert des commerces mais qui ont l’air malheureux comme des pierres sans avoir envie de s’intégrer outre mesure…

Le lendemain, Katia et Jean-François sont partis visiter l’île en aluguer, jusqu’à Mordeira et Santa Maria. Stéphane et moi sommes allés voir le retour des pécheurs en fin de matinée. 





Puis nous somme rendus à Espargos. Nous avons vadrouillé en ville et il nous fallait trouver un filtre à huile… que nous avons déniché chez un chinois près de la Poste qui ne vendait que des pièces auto. Mais info utile pour d'autres: également aussi de l’huile des batteries et des tas de petit accessoires auto (ampoule, fusible, cosses, relais, scotch elec, sika…) dont nous avons souvent besoin sur les installations électrique de nos bateaux  !


Comme récompense, nous nous sommes offertes des petites glaces au soleil. La place était bien animée par les enfants attendant l’heure de l’école. Avec ses maisons colorées et ses rues très propres, Espargos nous a fait penser à un décor de cinéma en carton-pâte. Dans toutes les bourgs du Cap vert on sent l’influence portugaise au travers de ces couleurs et des composition des façades. Le Cap Vert a gagné son indépendance en 1974 et a son héros national : Amilcar Cabral.





Après deux jours au mouillage de Palmeira nous avons décidé d’écourter notre séjour ici en raison de la météo. La navigation dans les canaux entres les iles du cap vert a la réputation d’être difficile et l’Alysé forcissait dès le lendemain. Nous avons choisi de vite traverser (60 milles force 6 de travers) pour San Nicolau afin d’éviter le force 7 qui nous aurait assurément bloqué quelques jours sur l'ïle de Sal en nous empêchant de découvrir tranquillement le reste du Cap Vert.


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